A ce propos... peu de références archéo hélas...
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A ce propos... peu de références archéo hélas...
"L'Art de la guerre au Moyen Age"
par Renaud Beffeyte
L'arbalète
Dès l'antiquité, on utilisait un type d'arbalète assimilé à un arc automatique appelé "gastrapèlte", "celle qu'on recharge en s'aidant de son ventre". Celle-ci se différencie fort peu de l'arme qui sera employée tout au long du Moyen Age, mis à part qu'elle fut montée avec un arc composite-assemblage de corne, de tendon et de bois d'essences différentes. (laquelle? celle du Moyen Age ou celle de l'antiquité?)
Un arc est fixé au bout d'un arbrier. La corde, de crin tressée (j'en ai vu une en crin de chevaux le week-end dernier ben ça semblait drôlement résistant! Je pense une tresse de 6 brins: tresse carré...), parfois même de cheveux de femme, s'accroche sur une noix en os ou en corne. (je connaissais les noix en bois de cerf, mais l'os et la corne me surprennent...)
Le trait aussi appelé carreau, vireton ou même dondaine (quelle est la particularité du vireton?) selon sa forme, est placé dans une rainure creusée le long de l'arbrier. En pressant une détente, on libère la noix qui bascule, libérant puissament la corde et le trait. Le tir est plus tendu que celui de l'arc, et offre un meilleurs balayage du terrain. Dans les armées du Bas-Empire, certaines légions gauloises comptaient des corps d'arbalétriers, arcubalistae (Végèce), Deux bas reliefs datant du I° ou du II° siècle, déposés au musée du Puy en Velay, ont conservés l'image d'arbalètes primitives (quelqun a t il vu, voir pris une photo de ces représentations?). Au XII° siècle, son utilisation se généralise en Europe. L'Eglise, la jugeant trop meurtrière, en interdit l'usage entre chrétiens, de 1097 à 1099 (Urbain II). Puis en 1139, lors du Concile de Latran. Cependant son développement perdurera, et plus particulièrement lors de la lutte contre les infidèles.
Richard Coeur de Lion, qui en fit un usage fréquent, fut punis par le ciel lors du siège de Châlus en Limousin, car mortellement blessé par un carreau tiré du haut d'une tour que l'on peut toujours admirer.Il est vrai que le chevalier qui l'avait ajusté, Pierre Basil, avait eu sa famille massacrée par le capitaine Mercadet, l'âme damnée de roi d'angleterre.
Des corps d'arbalétrier à pied ou à cheval furent intégrés dans la plupart des armées, européennes et ce dès la fin du XII° siècle. Dans l'orient des croisades, trois cent arbalétriers défendaient la forteresse de Saphet (Safed) vers 1250, mille cinq cent dans le pacte de renouvellement de la ligue lombarde en 1231, et l'Arsenal de Venise comptait mille cent trente et une arbalètes en 1314. Cette arme a été utilisée comme arme de guerre jusqu'au XVI° siècle.
En rouge mes remarques observations et questionnements...
par Renaud Beffeyte
L'arbalète
Dès l'antiquité, on utilisait un type d'arbalète assimilé à un arc automatique appelé "gastrapèlte", "celle qu'on recharge en s'aidant de son ventre". Celle-ci se différencie fort peu de l'arme qui sera employée tout au long du Moyen Age, mis à part qu'elle fut montée avec un arc composite-assemblage de corne, de tendon et de bois d'essences différentes. (laquelle? celle du Moyen Age ou celle de l'antiquité?)
Un arc est fixé au bout d'un arbrier. La corde, de crin tressée (j'en ai vu une en crin de chevaux le week-end dernier ben ça semblait drôlement résistant! Je pense une tresse de 6 brins: tresse carré...), parfois même de cheveux de femme, s'accroche sur une noix en os ou en corne. (je connaissais les noix en bois de cerf, mais l'os et la corne me surprennent...)
Le trait aussi appelé carreau, vireton ou même dondaine (quelle est la particularité du vireton?) selon sa forme, est placé dans une rainure creusée le long de l'arbrier. En pressant une détente, on libère la noix qui bascule, libérant puissament la corde et le trait. Le tir est plus tendu que celui de l'arc, et offre un meilleurs balayage du terrain. Dans les armées du Bas-Empire, certaines légions gauloises comptaient des corps d'arbalétriers, arcubalistae (Végèce), Deux bas reliefs datant du I° ou du II° siècle, déposés au musée du Puy en Velay, ont conservés l'image d'arbalètes primitives (quelqun a t il vu, voir pris une photo de ces représentations?). Au XII° siècle, son utilisation se généralise en Europe. L'Eglise, la jugeant trop meurtrière, en interdit l'usage entre chrétiens, de 1097 à 1099 (Urbain II). Puis en 1139, lors du Concile de Latran. Cependant son développement perdurera, et plus particulièrement lors de la lutte contre les infidèles.
Richard Coeur de Lion, qui en fit un usage fréquent, fut punis par le ciel lors du siège de Châlus en Limousin, car mortellement blessé par un carreau tiré du haut d'une tour que l'on peut toujours admirer.Il est vrai que le chevalier qui l'avait ajusté, Pierre Basil, avait eu sa famille massacrée par le capitaine Mercadet, l'âme damnée de roi d'angleterre.
Des corps d'arbalétrier à pied ou à cheval furent intégrés dans la plupart des armées, européennes et ce dès la fin du XII° siècle. Dans l'orient des croisades, trois cent arbalétriers défendaient la forteresse de Saphet (Safed) vers 1250, mille cinq cent dans le pacte de renouvellement de la ligue lombarde en 1231, et l'Arsenal de Venise comptait mille cent trente et une arbalètes en 1314. Cette arme a été utilisée comme arme de guerre jusqu'au XVI° siècle.
En rouge mes remarques observations et questionnements...
Dernière édition par Arc à hic le Mar 31 Juil - 21:14, édité 1 fois
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
Dans la biblio à la fin du bouquin je trouve:
Feugère (Michel) Les Armes des Romains, Ed. Errances, 1986
Ehretsmann (Martin), L'arbalète à arc composite, La Gazette des armes n°172 (décembre 1987).
The Crossbow - Payne, Gellwey - Ed. Holland Press (entendu parler de celui la...)
Feugère (Michel) Les Armes des Romains, Ed. Errances, 1986
Ehretsmann (Martin), L'arbalète à arc composite, La Gazette des armes n°172 (décembre 1987).
The Crossbow - Payne, Gellwey - Ed. Holland Press (entendu parler de celui la...)
bowman64- branche de noisetier
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Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 55
Localisation : zolande entre 64 et40
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
avec mes vague connaissances je dirai que l'auteur ce plante un poil, l'arc des Gastraphète ou gastrophète peu être en corne, bois, métal....euh au moyen age aussi ( jmc à de la doc sur ça ...même un peu plus )
Dernière édition par bowman64 le Mar 23 Aoû - 23:41, édité 1 fois
bowman64- branche de noisetier
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Localisation : zolande entre 64 et40
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
sur Amazon j'ai trouvé le Peyne Gallwey à 17€ frais de port compris... je suis bien tenté...
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
avec plaisir ... en ce moment je me réinstructionne dans l'antique...plutot dans le gaulois.....et y a de la matière et on n'en a appris des c.....s à l'école, des truc équivalant à " les hommes préhistoriques vivaient dans des cavernes....).
fini les casques à cornes et la moustache ...
fini les casques à cornes et la moustache ...
bowman64- branche de noisetier
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Localisation : zolande entre 64 et40
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
C'est clair! J'ai toujours ce gros bouquin "Les Celtes" à ta disposition;
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
bowman64 a écrit:et on n'en a appris des c.....s à l'école, des truc équivalant à " les hommes préhistoriques vivaient dans des cavernes....).
f.
Et ils faisaient du feu en frottant deux silex (cela figure encore dans les bouquins scolaires actuels!)
Mat's- Pouce de Bambou
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Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 68
Localisation : Suisse
Re: A ce propos... peu de références archéo hélas...
J'ai vu des choses incroyable hier à propos des carreaux du XIV eme siècle... Des mon retour je vous poste ça avec quelques photos.
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