DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
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DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
En préambule je dirai que je ne suis absolument pas un spécialiste de la facture de flèches, je sais tout juste sortir quelques bouts de bois emplumés plus ou moins fonctionnelles. Donc si certains ont d'autres conseils ou des corrections à apporter à mes explications, ne vous cachez pas derrière vos écrans, livrez nous ici vos commentaires.
Une douzaine de bonnes flèches demandent peut être autant de travail que la facture d'un bon arc d'ailleurs la valeur d'une douzaine de flèches était la même au moyen âge qu'un longbow... Toutefois "c'est du consommable"... surtout lorsqu'on débute! ou qu'on ne tire que très occasionnellement à l'arc .
Je décrirai donc ici les techniques nécessaires à la facture de flèches fonctionnelles tirées de branches ou de rejets.
La facture de flèche est un bon passe temps pour patienter pendant que sa billette sèche en attendant qu'elle puisse être entreprise.
Tout d'abord il faut trouver des tiges rectilignes ni trop fines ni trop grosses.
Plus vous êtes grand et fort plus vos flèches devront pouvoir absorber la force de la poussée de votre arc. Inutile de donner un barreau de fer à béton à votre fiston. D'abord il risque de vous regarder avec des yeux chargés d'incompréhension et ensuite son arc, ni le votre ne sera en capacité de pousser la masse et la rigidité de votre projectile. Vous aurez donc compris que la rigidité, la longueur, et la rectitude de vos hampes sont autant de facteurs à maîtriser afin d'obtenir des flèches accordées à votre arc.
Les essences fournissant les meilleurs résultats sont:
le sapin refendu, le noisetier, la canne de provence, le bambou japonica, le cornouiller, les tiges d'églantier (toujours pas testé ) et en règle général tout ce qui pousse droit sur des longueurs suffisantes (forsythia?)
En gros (très gros) des tiges de 9mm sont propre à la facture de flèches. Même si certaine en bambou peuvent ne faire que 8mm et d'autres en noisetier pour la même puissance plus d'un centimètre...
Lorsqu'on a coupé ses fûts on les attache ou les scotche ensemble en les ayant tout d'abord écorché (c'est plus facile lorsque le bois est encore gorgé de sève).et on laisse sécher deux ou trois semaines au chaud.
On détache tout et on rectifie ce qui doit être rectifié au dessus d'une flamme (gazinière ou autre). Je vous raconterai cette technique un peu plus tard...
Une douzaine de bonnes flèches demandent peut être autant de travail que la facture d'un bon arc d'ailleurs la valeur d'une douzaine de flèches était la même au moyen âge qu'un longbow... Toutefois "c'est du consommable"... surtout lorsqu'on débute! ou qu'on ne tire que très occasionnellement à l'arc .
Je décrirai donc ici les techniques nécessaires à la facture de flèches fonctionnelles tirées de branches ou de rejets.
La facture de flèche est un bon passe temps pour patienter pendant que sa billette sèche en attendant qu'elle puisse être entreprise.
Tout d'abord il faut trouver des tiges rectilignes ni trop fines ni trop grosses.
Plus vous êtes grand et fort plus vos flèches devront pouvoir absorber la force de la poussée de votre arc. Inutile de donner un barreau de fer à béton à votre fiston. D'abord il risque de vous regarder avec des yeux chargés d'incompréhension et ensuite son arc, ni le votre ne sera en capacité de pousser la masse et la rigidité de votre projectile. Vous aurez donc compris que la rigidité, la longueur, et la rectitude de vos hampes sont autant de facteurs à maîtriser afin d'obtenir des flèches accordées à votre arc.
Les essences fournissant les meilleurs résultats sont:
le sapin refendu, le noisetier, la canne de provence, le bambou japonica, le cornouiller, les tiges d'églantier (toujours pas testé ) et en règle général tout ce qui pousse droit sur des longueurs suffisantes (forsythia?)
En gros (très gros) des tiges de 9mm sont propre à la facture de flèches. Même si certaine en bambou peuvent ne faire que 8mm et d'autres en noisetier pour la même puissance plus d'un centimètre...
Lorsqu'on a coupé ses fûts on les attache ou les scotche ensemble en les ayant tout d'abord écorché (c'est plus facile lorsque le bois est encore gorgé de sève).et on laisse sécher deux ou trois semaines au chaud.
On détache tout et on rectifie ce qui doit être rectifié au dessus d'une flamme (gazinière ou autre). Je vous raconterai cette technique un peu plus tard...
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
tout en images:
au cours du chauffage contrecourber, ne jamais laisser griller le bois...
au cours du chauffage contrecourber, ne jamais laisser griller le bois...
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
nettoyage des ergots:
J'ai déjà préparé quelques pointes, si ça intéresse quelqun je peux expliquer comment...
J'ai déjà préparé quelques pointes, si ça intéresse quelqun je peux expliquer comment...
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
Les plumes:
(ici des chutes)
là une plume entière que je fends:
et que je recoupe au ciseau:
quelques secondes plus tard:
(ici des chutes)
là une plume entière que je fends:
et que je recoupe au ciseau:
quelques secondes plus tard:
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
mais avec les chutes ça peut très bien aller aussi:
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
Enrichissant de voir une autre méthode.
Pour les plumes je n'utilise pas de couteau pour les fendres. Je tire sur le haut de la plume et en accompagnant la déchirure, elle se fend toute seule par le milieu.
Ensuite deux possibilités :
Je colles les demi-plumes telle quelle en commençant pas l'arrière avec une goutte de colle. Une fois les trois talons de plumes collés à 120°, un filet de colle sur le fût et je tends bien la plume sur la colle. Une fois les trois plumes entièrement collées avec un fils de fer rougi au feu je brûle les plumes pour leur donner leur forme définitive. (ça pue !)
Deuxième possibilité : je colle du scotch papier sur la plume et je découpe la plume avec le scotch. C'est même possible de faire un gabarit pour avoir toujours la forme de plume. Ensuite je colles les demi-plumes en commençant pas l'arrière avec une goutte de colle. Une fois les trois talons de plumes collés à 120°, un filet de colle sur le fût et je tends bien la plume sur la colle.
Pour les plumes je n'utilise pas de couteau pour les fendres. Je tire sur le haut de la plume et en accompagnant la déchirure, elle se fend toute seule par le milieu.
Ensuite deux possibilités :
Je colles les demi-plumes telle quelle en commençant pas l'arrière avec une goutte de colle. Une fois les trois talons de plumes collés à 120°, un filet de colle sur le fût et je tends bien la plume sur la colle. Une fois les trois plumes entièrement collées avec un fils de fer rougi au feu je brûle les plumes pour leur donner leur forme définitive. (ça pue !)
Deuxième possibilité : je colle du scotch papier sur la plume et je découpe la plume avec le scotch. C'est même possible de faire un gabarit pour avoir toujours la forme de plume. Ensuite je colles les demi-plumes en commençant pas l'arrière avec une goutte de colle. Une fois les trois talons de plumes collés à 120°, un filet de colle sur le fût et je tends bien la plume sur la colle.
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
Merci des tuyaux LoG!
Je poursuis:
Je coince l'ébarbeuse dans l'étaux:
Je poursuis:
Je coince l'ébarbeuse dans l'étaux:
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
J'attrape le fût par le diamètre le plus épais dans le prolongement de mon oeil et je le fais tourner jusqu'à trouver la position dans laquelle le fût semble le plus rectiligne.
Re: DE L'ART DE LA FACTURE DE FLECHES: 1)Les premiers pas
une fois le "dos" de la flèche repéré j'approche l'extrémité dont le diamètre est le plus fin de la lame de l'ébarbeuse qui tourne...
et je fais avancer lentement le fut vers la lame afin decreuser l'encoche. Je fais attention de bien rester dans l'axe et de creuser autant l'encoche sur le dos que sur le ventre du fût...
quelques secondes plus tard:
et je fais avancer lentement le fut vers la lame afin decreuser l'encoche. Je fais attention de bien rester dans l'axe et de creuser autant l'encoche sur le dos que sur le ventre du fût...
quelques secondes plus tard:
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